29 octobre 2009
4
29
/10
/octobre
/2009
17:01
Une amie m'a dit hier...
Que je me plaignais, pas du tout !!!
je fais un constat froid et objectif de la situation des petites boutiques traditionnelles.
Certaines fonctionnent, mais ce n'est pas la majorité.
Notre salaire dépend de nos ventes et en ce moment il n'y a presque rien, je sais déjà que le bilan ne sera pas très bon.
Ces réflexions je les entend de personnes qui ont un salaire qui tombe tous les mois, nous pas assez de chiffre d'affaires, pas de salaire.
Et je pense qu'il est légitime dans ses cas là de s'angoisser pour notre avenir.
Je lui ai juste expliqué que nous restons des heures dans nos boutiques à attendre les clients : c'est notre métier de le faire et nous avons choisi de le faire, mais nous n'avons pas choisi une crise qui nous terrasse.
J'entend aussi "ben vend la ta boutique" : très facile à dire mais les acheteurs ne se bousculent pas aux portillons.
Ou alors "ben arrête" : arrête quoi, qui va me payer les deux ans et demi de crédit qu'il me reste sans vendre le fond, j'ai encore moins que rien.
Nous espérons tous que le contexte économique va s'arranger et que tout va redémarrer mais pour l'instant nous dormons très mal la nuit.
La perte de notre boutique équivaut pour un salarié à perdre son travail, sans droits au chômage et en perdant le peu qu'il possède, qui serait près à lâcher facilement ??
Que je me plaignais, pas du tout !!!
je fais un constat froid et objectif de la situation des petites boutiques traditionnelles.
Certaines fonctionnent, mais ce n'est pas la majorité.
Notre salaire dépend de nos ventes et en ce moment il n'y a presque rien, je sais déjà que le bilan ne sera pas très bon.
Ces réflexions je les entend de personnes qui ont un salaire qui tombe tous les mois, nous pas assez de chiffre d'affaires, pas de salaire.
Et je pense qu'il est légitime dans ses cas là de s'angoisser pour notre avenir.
Je lui ai juste expliqué que nous restons des heures dans nos boutiques à attendre les clients : c'est notre métier de le faire et nous avons choisi de le faire, mais nous n'avons pas choisi une crise qui nous terrasse.
J'entend aussi "ben vend la ta boutique" : très facile à dire mais les acheteurs ne se bousculent pas aux portillons.
Ou alors "ben arrête" : arrête quoi, qui va me payer les deux ans et demi de crédit qu'il me reste sans vendre le fond, j'ai encore moins que rien.
Nous espérons tous que le contexte économique va s'arranger et que tout va redémarrer mais pour l'instant nous dormons très mal la nuit.
La perte de notre boutique équivaut pour un salarié à perdre son travail, sans droits au chômage et en perdant le peu qu'il possède, qui serait près à lâcher facilement ??