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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 11:48

Forte de ce que m'avait apporté le bilan de compétence, je me suis lancée frénétiquement à la recherche de cette formation adulte.

J'avais le choix entre trois écoles, une très loin de chez moi (impossible seule avec un enfant), une qui proposait six semaines de formation adulte (je trouvais cela un peu rapide pour pouvoir travailler ou ouvrir une boutique ensuite) et une troisième pas trop loin et qui proposait huit mois de formation.

J'en ai parlé avec ma conseillère qui m'a demandé avant de faire une évaluation en milieu de travail pour être sûre que mon choix pour ce métier était fondé, pourquoi pas?

et nous avons opté s'il s'avérait positif pour la troisième école, le seul problème, il n'y avait que cinq places pour les chômeurs. De plus, la cession suivante ne commencerait que dans un an . 

Ce n'était vraiment pas gagné mais la première chose à faire était de trouver un fleuriste qui m'accepterait en stage pour dix jours, me montrerait le métier, pas évident !

Ce fut donc ma priorité..... 

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 11:35
Ma vie a basculée après un bilan de compétences.


 Mon idée première était de faire le point sur mes compétences professionnelle et voir si j'étais capable de passer un diplôme pour être mieux reconnue dans mon ancien travail.
Forte de cette idée, je me suis investie à fond dans les tests et le résultat m'a laissée sans voix.
Jeux de rôles, descriptions, tests divers et variés, votre personnalité est révélée, vos aptitudes sont décelées.

Après dix jours de tests le verdict est tombé " vous n'êtes pas faite pour travailler dans les bureaux", j'avais quand même passé vingt ans dans ces fameux bureaux.
 
C'est bien gentil, mais quoi faire ?
Il y avait bien un métier, mais à mon âge tout recommencer, retourner en formation, celà me faisait un peu peur et envie à la fois.
La conseillère m'a dit "et bien , cherchez une école, proposez de faire cette formation, essayez"
Pourquoi pas ?
Je suis partie avec un petit sourire aux lèvres, vingt ans après...et bien, je vais y arriver, je serais fleuriste.

c'est comme ça que tout a commencé !!!
 
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 18:40
Où est l'insouciance de l'ouverture de mon magasin?

Quand j'ai ouvert, il y a cinq ans j'étais fière de m'être reconvertie dans ce métier, d'avoir passer toutes les épreuves de la création d'une entreprise.

C'était déjà cahotique sur le plan économique, mais tout le monde disait que ça ne pouvait qu'aller mieux.
On m'avait même dit "profitez d'ouvrir maintenant, comme ça quand la crise sera passée vous serez en place et là....", ben là messieurs vous n'aviez pas prévu que la crise serait si profonde et que nous y laisserions notre chemise !!!

Quelle joie, quelle fierté, le premier jour !



 
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 15:24
Après ma décision  de remettre toute ma vie à plat, j'ai commencé par me former, un peu logique mais pour être fleuriste et ouvrir une boutique aucun diplôme n'est exigé.

J'ai commencé par une évaluation en milieu de travail qui m'a permit de valider ma décision et mes aptitudes pour ce métier.

Puis un an après, car il n'y avait pas de formation en cours j'ai intégré un lycée professionnel qui dispensait la formation d'adulte aboutissant au cap fleuriste (en huit mois).

Pendant cette formation, j'ai effectué trois stages chez des professionnels.

A l'obtention de mon diplôme, j'ai eu de nouveau une évaluation en milieu de travail pour peaufiner le travail de deuil que je trouvait superficiellement vu lors des cours.

Alors a commencé la recherche du local et la formation à la création d'entreprise, un an pour le local, trois mois pour la formation, puis plusieurs mois pour monter le dossier financier qui sera le sésame auprès des banques.

Tout celà m'a pris trois ans environ, le temps qu'il faut pour déjà bien entamé le moral au beau fixe que l'on avait auparavant.
quand, j'ai trouvé le local, j'ai eu un mois de travaux et j'ai ouvert.

Les deux premières années n'ont pas été florissantes mais le chiffre d'affaires augmentait régulièrement. Seulement, la gestion du périssable n'est pas facile et je jetait beaucoup sans avoir conscience du manque à gagner.

Voilà grosso modo, ce que je vais développer tout au long de son blog et là quelques situations sont grotesques ou croustillantes.

Des fois, j'étais attérée devant certains comportements, certaines situations.

Je vais vous les faire partager



 
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 16:15

Nous divorçons !!! pas facile à digérer, dix huit ans qui se finissent par une séparation.

Vous êtes virés!!! licenciée, oups!!!

Là, ça commence à faire beaucoup !

Une dépression suit.

Mais seule avec un enfant, il faut bien que je retrouve du travail et la comptabilité franchement...

L'ANPE me propose un bilan de compétences, qui permet de se connaître un peu mieux , de définir son futur projet professionnel, pourquoi pas !
Au bout de deux semaines, fin du bilan et entretien pour définir la suite des événements.

"Bien, les tests font ressortir votre côté hédoniste et surtout vous n'êtes pas faite pour travailler dans les bureaux, vous auriez une idée de ce qui vous plairait?"

Eberluée, je lui dit "oui, il y a bien quelque chose, mais à mon âge, jamais je vais y arriver, c'est fleuriste"

"Très bien, et pourquoi pas à votre âge ? cherchez une école pour adulte et montez votre dossier de candidature"

Dans la rue je suis partagée entre le doute sérieux d'y arriver et l'enjeu du défi de modifier entièrement ma vie et d'apprendre et exercer un métier qui inclurait ma passion des plantes et des fleurs.

Je passe les jours suivants à chercher un établissement dispensant les cours pour adulte pour le CAP fleuriste.

Il n'y en a pas des masses et je propose à mon conseiller une école proche de mon domicile et enseignant ce CAP en huit mois.

"Il faudrait montrer plus votre motivation, essayez de trouver une EMT(évaluation en milieu de travail) de 10 jours et selon votre note, nous verrons"

Après plusieurs fleuristes, je trouve un magasin qui accepte de me prendre en stage pour ces 10 jours.
Là , je vais tomber sur un maître de stage qui va me dépecer le métier étapes par étapes, qui ne va rien laisser passer pour me tester au bout de mes retranchements.
Je le revois quelques fois sur rungis, je le remercie, lui et ses employés, de cette première approche du métier.



 

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  • : Ma vie de fleuriste
  • : je vais vous raconter les cinq ans que je viens de vivre en tant que fleuriste artisan ainsi que les deux années précédentes qui m'ont permit de me former et d'ouvrir "ma petite entreprise"
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  • fleuriste artisan depuis neuf ans j'aimerai faire partager mes joies et mes pleurs d'avoir une petite boutique en pleine crise dans un centre ville qui se désertifie

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